mercredi 15 octobre 2008
Comment reconnaît-on un Noir homosexuel ?
Un privilège que l'homosexualité ne soit pas inscrit sur son front ? A voir ! Retenez que l'homosexuel Noir ne se distingue pas par ses fréquentations amicales, professionnelles ou ses choix artistiques ou de loisirs. C'est une personne normale comme tout le monde, tout comme 'l'homosexuel blanc".
Etre homosexuel, c'est être humain (Eh oui, encore une fois, c'est être un homme ou une femme, normale aussi, tout ce qu'il y'a de plus normal ) ; c'est vouloir être celui qu'on "est" comme tout le monde.
jeudi 17 juillet 2008
Débat sur l'homosexualité au Palais du Littoral de Dunkerque
Invitée du Manifeste 2008 (Rassemblement international pour un Théâtre motivé), Sandrine Verstavel a participé aux activité du Manifeste par son intervention, car le Manifeste a choisi d'aborder l'homosexualité dans son programme articulé autour d'un "théâtre politique"(Brigitte Mounier). Brigitte Mounier, la directrice du festival de la Compagnie des Mers du Nord, explique notamment l'utilité d'un tel débat dans une des villes industrielles les plus riches d'Europe, à travers un entretient publié sur LibéLille (du 11 Juillet 2008) : " Nous avons une soirée sur l'homosexualité, alors que si deux hommes se tenaient par la main dans les rues de Grande-Synthe, je ne suis pas sûre qu'ils feraient cent mètres." En effet, les agressions physiques et verbales lesbophobes dont ont été victimes deux lesbiennes à Maubèges ont été évoqué au cours du débat. De même que l'assassinat du 20 Juillet 2008 à Cambrai, d'un homme soupçonné d'être un homosexuel.
Sandrine Verstavel au cours de son intervention au Palais du Littoral, aura évoqué l'exemple de l'Allemagne, l'Islande et la Norvège où la double parentalité est accepté, avant de noter qu'il semble plus facile de vivre son homosexualité dans les grandes villes, où il existe des associations et des lieux de groupement pour homosexuels, que de vivre son homosexualité dans les petites villes où de telles structures n'existent pas forcément. Les auditeurs présents ont également été informé que l'Espagne est plutôt en avance par rapport à la France, quand à une prise en compte plus tolérante visible de l'homosexualité.
Le nouveau fichier Edvige du gouvernement a été également abordé par la directrice de l'Egide. Le fichier Edvige est en fait un fichier policier, qui permet de ficher l’homosexualité, l’état de santé, et donc la séropositivité, l’origine, tout comme l’engagement associatif, syndicaliste, et ce à partir de 13 ans. L'évocation de ce fichier a permis à Sandrine Verstavel, de souligner qu'une circulaire réalisée au niveau européen contre l'homophobie est ignorée par un tel fichier, alors que les directives européennes oeuvrent contre la stigmatisation des homosexuels.
Au cours de l'intervention, le outing a été également discuté. Sandrine Verstavel a fait noter qu'au niveau du collège, un enfant qui a été outé est victimes de 27 insutles/jours. Elle a également fait part du rapport annuel de S.O.S Homophobie du 17 Mai, qui enregistre sur 1263 témoignages d'homosexuels et de lesbiennes : 10°/ ont été agressés physiquement. La plupart des agresseurs sont en général des jeunes. 60°/ des lesbiennes ont été victimes de lesbophobie. Ces chiffres expliquent entre autre que 32°/ des homosexuels de moins de 20 ans ont déjà fait une tentative de suicide, pour 33°/ des homosexuels âgés de 20 à 40ans. On pourrait croire que la cellule familiale est un lieu de refuge les adolescents qui découvrent leur homosexualité, mais la directrice de l'Egide fait remarquer qu'il est au contraire souvent le premier lieu d'homophie.
Je rappelle que l'homosexualité n'est pas que blanche, elle peut aussi être noire. Bien que les homosexuels noirs ne sont pas forcément les premiers auxquels on pense quand on parle d'homosexualité. L'homosexualité noire ne doit pas être ignorée par les lecteurs de l'article. (Beaucoup auront compris que ce n'est pas la couleur de peau qui prédomine sur l'emploi du terme Noir ou Blanc, mais que je parle de la vision sociale et psychologique que porte ces catégorisation contruites).
Je vous suggère un lien pour lire le decret de Juin 2008 sur "Edvige":
Décret n° 2008-632 du 27 juin 2008 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « EDVIGE » : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019103207&dateTexte=&fastPos=1&fastReqId=1605157743&oldAction=rechTexte
lundi 21 avril 2008
Malcom X : Gay, Bisexual Leader or Black Heterosexual Leader ?
Voici, tous les Blacks et leader Blacks ne sont pas "hétérosexuels". C'est dit ! Mais comment ? En effet, les affirmation de Perry Bruce ne sont pas sans ambiguité, puisqu'elles paraissent être basé sur des interview qualifiées de "pas sérieuses". En tout cas, elles ont le mérite de poser la question à savoir comment qualifie t-on une personne de "gay", et particulièrement un Noir de gay ( lesbiennes, bisexuels...)? Est-ce les désirs homosexuels accomplis ou non accomplis, a une courte période de vie ou une période plus ou moins longue ? Comment juge t-on de la longueur de temps de "pratiques" homosexuels et de désirs homosexuels ? Pour ma part, qu'il soit gay, bisexuel ou hétérosexuel ne pose pas de problèmes, si ce n'est de pointer combien l'homosexualité Noire peut contribuer à saper l'idée selon laquelle tous les leaders Noirs ou Blacks sont ou doivent être hétérosexuels. Les questions d'homosexualité sont aussi importantes dans la déconstruction du racisme que dans la lutte contre l'homophobie qui peut partir d'une lutte avantageuse de l'hétérosexualisation des Noirs.
jeudi 10 avril 2008
Investir l’homosexualité Noire - Une perspective des études postcoloniales et analyses Queer Françaises ?
Les discours actuels sur la colonisation et son impact sur les mentalités en France, se sont penchés sur l’analyse des relations de pouvoir et des notions de privilèges qui se jouent autour du racisme institutionnel entre Blanc et Noir. Ils sont d’un apport utile dans la lutte pour déconstruire le stéréotype de la maternité Noire comme « primitive » et allant de soi, avec des travaux qui ont abordés à la fois les notions de race, de classe et de sexualité. De même, les études sur le stéréotype du Noir au rythme dans la peau, ou du Noir sportif participent d’une élévation des consciences à travers l’investigation de l’histoire coloniale. En effet, les études postcoloniales montrent le lien entre les préjugés raciaux actuels non questionnés et la propagande coloniale du XIXème et XXème siècle. Néanmoins, saper le stéréotype raciale devrait aussi passer par une déconstruction moins figée de l’hétérosexualité sinon moins cantonnée à cette dernière.
L’hétérosexualité habituellement considérée comme « norme » garante de l’authenticité Noire, nécessite d’être minée dans une volonté de lutter contre le racisme, tout comme la Race est déconstruite. Notamment, les travaux actuels menés sur la masculinité Noire, agencées avec des études sur l’homosexualité Noire, participeront de façon effective à déconstruire encore mieux la racialité et l’hétérosexualité Noire à la fois. Car, comme le faite noter Cathy Cohen dans «Punks, Bulldaggers, and Welfare Queens : The Radical Potential of Queer Politics ? » , certains activismes Queers ont participé à construire un discours Queer sur les privilèges hétérosexuels comme inhérents à tous ceux qui sont identifiés publiquement comme hétérosexuels. En vérité, les stéréotypes sur la masculinité basés autour du « sexe surdimensionné des Noirs » ainsi que ceux sur la stéatopygie comme témoin d’une activité sexuelle abondante des femmes Noires, sont basés sur une idée de l’hétérosexualité coercitive pour l’hétérosexuel Noir et exacerbée pour l’homosexuel Noir.
Assurément, l’homosexualité Noir et l’homosexualité Blanche ne sont pas identiques. En outre, une des expressions de leur différence permet de souligner pourquoi l’hétéronormativité Noire et l’homonormativité Blanche sont intersectionnels dans la consolidation du racisme. Observons pour ce faire l’homophobie qui s’exprime à la suite d’un « coming-out ». Faire son coming-out pour un homosexuel Blanc, il est connu, c’est prendre le risque de l’homophobie. Mais quel type d’homophobie ? Nous estimons que pour l’homosexuel Blanc, l’homophobie Blanche entend que sa sexualité est soit « hors-norme », soit « contre-nature » mais par rapport à la « normalité » Blanche ou Occidentale. Or, si l’on considère également le coming-out Noir et que l’on mène une comparaison, on comprend que l’argument « contre-nature » ne revêt pas les mêmes formes pour les deux. En effet, les apports des discours Queers Blancs et féministes sur la déconstruction du genre et de l’hétéronormativité en général, ont rendu plus « accommodable » le coming-out Blanc qu’il ne l’était auparavant. Cependant, pour un Noir homosexuel qui fait son « coming-out », du fait que son acte convoque d’autres éléments face à l’ « authenticité » Noire, il risque d’enregistrer une forme différente d’homophobie. En effet, du fait des préjugés sur la masculinité et la maternité Noire encore prégnants de nos jours, son coming-out devient souvent un coming-off. Autrement dit, au départ racialement exclu de l’hétérosexualité sociétale, parce que « hors-norme » sous les traits du « primitivisme hétérosexuel » Noire, il devient « doublement » exclu si considéré comme a-normal par rapport à l’« authenticité » Noire. L’homophobie qu’il enregistre est non seulement envers sa sexualité, mais également envers sa « racialité » supposé. C’est une homophobie-racisme, qui suggère que l’analyse de l’hétérosexualité Noire, dans les discours postcoloniaux, ne se résume pas seulement à une analyse des relations de race, de classe et d’(hétéro)sexualité. Mais une analyse conjointe de l’hétérosexualité et de l’homosexualité Noires en même temps.
En effet, Patrick Johnson en convoquant le terme « Quare » à la place de « Queer » dans son texte intitulé « « Quare » Sudies or (Almost) Everything I Know about Queer Studies I Learned from My Grand-mother » exprime pourquoi le terme « Queer » ne s’applique pas nécessairement aux Noirs. Pour lui, « Quare » permet de signifier un volet à la fois racial et sexuel de l’Identité Noire qui n’est pas forcément homogénéisante. Préféré au mot « Queer » pour ce qu’il convoque d’homosexuel et de racial à la fois, il permet notamment de critiquer les notions stables de l’Identité Noire, mais également le savoir racialisé. En effet, il lui permet de rejeter la tendance homogénéisante du mot « Queer » qu’il considère matériellement et historiquement situé pour les Blancs. Ceci pour dire que l’étude de l’homosexualité peut être d’un apport inestimable à l’analyse de la racialité et à la déconstruction du savoir Occidental en ce qui concerne l’Identité Noire. Elle permettra d’aborder quelques zones d’ombre pas forcément étudiées jusque-là, qui pourtant recèle des ressources quand à la subversion des regards et le changement des mentalités.
Bibliographie : Johnson, E. Patrick. « Quare » Sudies or (Almost) Everything I Know about Queer Studies I Learned from My Grand-mother » Dans Henderson, Mae G et Partrick E. Johnson. 2005. Black Queer Studies. A Critical Anthologie. Page 124-157
Cohen, J. Cathy. "Punks, Bulldaggers, and Welfare Queens : The Radical Potential of Queer Politics ?" Dans Henderson, Mae et Patrick Johnson. 2005. {Black Queer Studies. A Critical Anthologie.} Duke University Press : Durham and London. Page 21- 51.
Vaginal Davis au Palais De Tokyo
VAGINAL DAVIS. Vaginal Davis. Who is she : a Drag Queen. Is it all about her ? No, certainly no. I won't go pretentious about me telling who she is. Because i can't and because it's ridiculous to suppose it's possible. So don't ask the question. It's not possible to define Vaginal Davis. And it's all fine that way. But i could say something, i would like to say that she is Angela Davis into Vaginal Davis as she says it in her performative talk. And Vaginal Davis at Palais de Tokyo this wednesterday, 09 was a lady ! A real gorgeous lady ! Yes, she reminded us what a lady is ! what it is to be a lady a real Black gorgeous lady in her highest proud and identity managing with stereotypes. Oh yes dear, she is aware about prejudices : just watching how she wields her lecture, where racists and anti-racists may have missed some understanding if they took it literally.
White anti-racists or supposed so, White racists alike too, go there and see the one Woman show she offers when she is here. But Black Niggers, "Real" Black Men, go there too and attend the lectures she gives when she is around. Both of you, Go See it and mainly do better : Understand it ! Willingly and daredevils Whites as Black fellows, go challenge your man pride, your beliefs and your womanhood too. Girls, and women go and challenge yourself too. From those Black "dogs" with rap artist styles to those Black "mammies" with "big" booties, it's all about booty calls to unmask about gender, gendering, masculinities and feminities. Talking about homosexuality and heterosexuality, we also come learning how "Tom Cruse loves women" and loves Men too( ?) - You would like to know, don't you ?- Melting and crossing the borders to interrogate our mindsets and sexuality, that's the achievement of the lecture.
VAGINAL DAVIS MADE IT : " F-ck like The f-cking Blacks : Performative talk" like announced about the lecture at Palais de Tokyo of this wednesterday 2008 by Marie-Hélène Bourcier on Fuck My Brain. She taught with her sweet voice how to break prejudices lightening the outlines of implicite sexualized talks, all surrounded with the vibes of performance, i mean performative presence and performative talk. Thank you for that Vaginal Davis. You did it like no Woman else, you did it like no Man else, 'cause You simply did it like nobody else. Congratulations !
lundi 24 mars 2008
Gay Black Men Talk
Gay Black Men Talk
Vidéo envoyée par PlanetQTV
A group of gay men gather together to talk about how it is to be black and gay in America and the challenges that they face being a minority within a minority.
Il faut noter que dans certains pays d'Afrique on est loin du lobbying ou de la puissnce politique que porte les agency autour de l'homosexualité en Europe ou aux Etats-Unis. Les homosexuels sont invisible voire même invisibilisés dans certaines communautés.
Le choix des termes pour en parler est d'ailleurs très démonstratif : les jeunes utilisent le terme "pédé", et non gay ou homosexuel (plus rarement) que certains ne connaissent pas pour la plupart, même s'ils parlent très bien le français. Le terme lesbienne devant un tel constat peut paraître bien loin de l'univers des conversations sur la sexualité, et c'est le cas au Burkina Faso par exemple.
L'homosexualité reste un sujet tabou : on en parle pas, on s'arrange pour le minimiser quand il est trop perceptible sinon on l'invisibilise quand on peut dans les familles. La diversité sexuelle n'est pas discutée, sinon l'on ne l'accuse pas d'être une "perversion des Blancs" en Afrique.
C'est pourquoi aborder l'homosexualité Noire dans la communauté Noire ou "Blanche" ne peut s'appréhender sous la forme de l'analogie avec les conditions en Europe, en Amérique ou en Afrique.
samedi 15 mars 2008
Black Queer/White Queer : Alike, where is the rule ?
Séminaire "Fuck My Brain" du 13 Mars 2008 : Les Etudes Postcoloniales françaises et le regard Queer sur l'Identité Noire
Ceux qui ont assisté au séminair du 13 Mars 2008 auront noté que ce séminaire engagé sur la "Race" et le racisme était loin d'être un séminaire uniraciale au niveau de l'énonciation du discours sur la racialité. En effet, Maxime Cervulle ayant intervenu sur le thème de la "Blanchitude et hétérosexualité : des limites des approches analogiques et comparatives " ; j'ai de même abordé le thème " Les études postcoloniales Françaises et le regard Queer sur l'Identité Noire". Ceci témoigne non seulement d'un pluridiscours mais aussi visibilise également la diversité des points de vue sur le racisme. Il montre que différents acteurs identitaires peuvent mener un regard croisé sur le racisme. En outre, le séminaire "Fuck My Brain" permet ce débat scientifique et non hiérarchique, qui laisse place à ds réflexions non consensuelles suivies d'indications bibliographiques valables et intéressantes pour ceux et celles qui s'intéressent vraiment à la question.
lundi 3 mars 2008
samedi 1 mars 2008
Audre Lorde (1934-1992)
Dans son ouvrage Sister Outsider à travers son essai The Master's Tools Will Never Dismantle The Master's House, elle attaque le racisme sous-jacent du féminisme en affirmant que le féminisme nie sa dépendance au système patriarcal . De nombreuses féministes mettront en application son exhortation à agir qui peut se résumer à travers le titre d'un de ses essaies The Transformation of Silence Into Language and Action.
Quelques unes de ses quatorze oeuvres :
-en 1968 : The First Cities
-en 1976 : Between Ourselves
-en 1983 : Zami : A New Spelling of My Name
-en 1983 : Sister Outsider : Essays and Speeches
-en 1993 : The Marvellous Artithmetics of Distance
vendredi 22 février 2008
Marie-Hélène Bourcier et le "Queer Zone " - Un espace théorique et politique queer en France ?
L'un de ses ouvrages que nous avons lu et que nous suggérons particulièrement est "Sexpolitiques : Queer Zones 2" publié aux éditions La Fabrique. Une discussion engagée sur l'essentialisme de l'universalisme républicain se situe dans la mouvance des études postcoloniales et mérite que l'on s'y attarde : (je cite) " La fiction du sujet républicain français soi -disant non marqué, neutre, universel -mais dont on sait bien qu'il correspond dans les faits au Blanc hétérosexuel masculin -se perpétue grâce à un essentialisme synchronique porté par la myriade de grands récits et de micronarrations. Ceux-ci jouent un rôle capital car ils permettent de naturaliser, d'intemporaliser "ce qu'est" ce sujet républicain, mais aussi "ce qu'est l'autre", qu'il s'agisse de l'immigré ou de la femme."
En 2006 "Queer Zones : Politique des identités sexuelles et des savoirs" est un ouvrage dans le même esprit de destruction ou destructuration de la normativité utile aux activistes queer, qui aborde la post-pornographie selon Annie Sprinkle entre autre, mais surtout le potentiel des identités sexuelles dissidentes ainsi qu'une réflexion sur les relations entre savoir et pouvoir. Ce livre est un tout comme "Queer Zone", ouvrages pionniers qui auront permis l'ouverture d'un espace théorique et politique queer en France.
mercredi 20 février 2008
Cathy J. Cohen
Her general field of specialisation is American politics, although her research interests include women politics, lesbian and gay politics and social movements. She is the author of the book The Boundaries of Blackness : AIDS and the Breakdown of Black Politics on 1999 ; co-editor with Kathleen Jones and Joan Tronto of Women Transforming Politics : An Alternative Reader on 1997. With Frederic Harris she published Transgressing Boundaries : Studies in Black Politics and Black Communities.
Lately, she published in Patrick Johnson and Mae Henderson's critical anthology Black Queer Studies, "Punks, Bulldaggers, and Welfare Queens".
dimanche 17 février 2008
James Baldwin
James Arthur Baldwin est un écrivain, romancier et essayiste Américain ainsi qu'un activiste en faveur des droits civiles né le 02 Août 1924. Ses romans explorent les questions de l'identité et comment elles minent un réseau complex social et psychologique ayant trait au fait d'être Noir et Homosexuel. Il est le premier écrivain Noir à parler ouvertement de son homosexualité, quand bien même il insiste sur le fait que "ce ne concerne pas monsieur-tout-le monde".
He published a collection of essays titled Notes Of The Native Son in reference to Richard Wright's - that he admired- novel Native Son.
Il a publié une collection d'essaies intitulée Notes Of The Native Son en reférence au livre de Richard Wright qui l'admirait Native Son.
Recent collection of critical essays nowadays link the author Toni Morrison and James Baldwin. Accurately, Toni Morrison edited the Library of America editions of Baldwin's fiction and essays.
De nos jours, de recentes collections d'essaies critiques posent un lien entre James Baldwin et Toni Morrison. En vérité, Toni Morrison a édité sur la fiction et les essaies de James Baldwin.
James Baldwin died on November 30, 1987.
James Baldwin est mort le 30 Novembre 1987.
Pourquoi investir l'étude des Noirs Queer - Why investigate in Black Queer Studies ?
How is it that even nowadays it's difficult for a Black to come out saying to everybody : hey, you know i'm gay ! Hey, you know i'm lesbian ! Hey, you know i'm queer ! Without fear of being stared at like a fool or a mad ? When it's almost easier for the White gays, lesbians, or queers to come out in a White country ? Being a Black Queer is a challenge of everyday standing the weird gaze that the others put on you. When there is no possibility but being courageous to furfill one's choice to fight back and keep on living your live beyond the deshumanising gazes on you, as the hierarchising racialized relationships where some Whites can stand but hate you for being "out of the norm", being not "genuinely Black" or another supposed " heterosexual Black dog ".
jeudi 14 février 2008
Les études Queer Ou l'étude des Blancs Queer ? - Being A Black Queer -
C'est pourquoi, comme de nombreux auteurs Noirs Afro Américains nous pensons qu'il est important d'inclure dans les analyses de la domination, l'impact que la race peut jouer dans les privilèges accordés aux uns et aux autres gays, lesbiens, bi ou transgenre... Même dans la sexualité, la racialisation instaure des rapports hiérarchiques qui font qu'appartenir à une classe dominante ne tient pas seulement au fait d'être hétérosexuel. Les rapports d'oppressions dont chacun peut faire l'objet sont divergentes à l'intérieur même de la catégorie "homosexuel".
En effet, prendre en compte l'existence de Noirs queers - même s'ils sont peu visibles- apportera beaucoup aux investigations pour déstructurer la norme dominante.
En effet, qu'est-ce qu'être un Black Queer : c'est être prêt à être perçu comme un imposteur par les autres. Est-ce parce qu'un Queer est habituellement (supposé ?) blanc de peau - l'imaginaire Blanc et Noir conçoit-il mieux le gay, le bisexuel, le transgenre ou la lesbienne comme blanche de peau plutôt que noir de peau ? C'est "logique" répliqueront certains - C'est pourquoi, être Noir et Queer c'est être "inauthentique", c'est être accusé d'être un "affabulateur" ! On le soupçonne de jouer la "comédie", et on lui demande des preuves. C'est si "drôle" d'être queer, mais personne ne le sait. C'en est pas assez d'être Noir ; surtout ce n'est certainement pas plus difficile être Noir et "gay ou lesbien ou queer ou transgenre", que d'être gay, lesbienne, bisexuel(le), trangenre ou queer blanc de peau.
Reconnaître pour certains qu'ils font une chasse-gardé de territoire ou qu'ils craignent pour les privilèges et les concessions que le monde hétérosexuel "Blanc" accorde aux homosexuels blanc de peau, permettront de dépasser les ensembles d'à-prioris et le climat de suspicion désagréable envers le Noir Queer, dans le milieu Queer comme ailleurs.
Etre gay, lesbienne, bisexuel(le) ou trangenre blanc de peau et avoir lutté contre l'oppression sur les orientations sexuelles minoritaires, permet d'éviter le : "Regardez, c'est un Noir qui joue la comédie, il ne fait pas parti de nous !" qui exclut.
Il serait temps d'inclure dans la lutte contre l'oppression et le racisme en particulier, la réalité du " Black Queer " et l'impact de la classe sociale.