jeudi 19 février 2009

Rape For Who I Am

Film : Documentaire
Réalisatrice : Lovinsa Kavuma
Date de sortie : 2006

Pays : Afrique du Sud
Langue : Anglais
Thème : le film porte sur le viol des lesbiennes noires en Afrique du Sud.


mercredi 15 octobre 2008

Comment reconnaît-on un Noir homosexuel ?

Après des sollicitations sur la réponse à la question à savoir : "comment on reconnaît un Noir homosexuel", je me suis dite qu'il est d'une part intéressant de poser la question. Pourquoi ? Parce que cela signifie que la personne qui la pose commence à prendre conscience qu'un Noir peut être homosexuel. S'il n'y avait jamais pensé, c'est déjà un bon début. La deuxième chose intéressante avec cette question, est celle de savoir pourquoi cherche t-on à reconnaître un "Noir homosexuel" ? Est-ce afin de mieux le stigmatiser ? Veut-on en faire une bête de foire d'un genre nouveau ? Ceux qui voudront répondre à la question sont les bienvenus. Dans tous les cas, il est certain qu'un "Noir homosexuel", n'a pas écrit sur son front qu'il est homosexuel. Bien sûr, ce n'est pas comme sa couleur de peau qui est bien visible, n'est-ce pas ? C'est bien dommage pour ceux qui voulaient des signes extérieurs claires et indélébiles.
Un privilège que l'homosexualité ne soit pas inscrit sur son front ? A voir ! Retenez que l'homosexuel Noir ne se distingue pas par ses fréquentations amicales, professionnelles ou ses choix artistiques ou de loisirs. C'est une personne normale comme tout le monde, tout comme 'l'homosexuel blanc".
Etre homosexuel, c'est être humain (Eh oui, encore une fois, c'est être un homme ou une femme, normale aussi, tout ce qu'il y'a de plus normal ) ; c'est vouloir être celui qu'on "est" comme tout le monde.

jeudi 17 juillet 2008

Débat sur l'homosexualité au Palais du Littoral de Dunkerque

Le 11 Juillet 2008, Sandrine Verstavel, directrice de l'Egide (Maison des associations lesbiennes, gays, bi et trans) a tenu à Grande-Synthe un débat sur le thème du "Sexe et citoyenneté". Elle est en effet, la présidente de la Lesbian & Gay Pride de Lille depuis 2004, ainsi que la présidente de la Coordination Interpride France depuis 2006.

Invitée du Manifeste 2008 (Rassemblement international pour un Théâtre motivé), Sandrine Verstavel a participé aux activité du Manifeste par son intervention, car le Manifeste a choisi d'aborder l'homosexualité dans son programme articulé autour d'un "théâtre politique"(Brigitte Mounier). Brigitte Mounier, la directrice du festival de la Compagnie des Mers du Nord, explique notamment l'utilité d'un tel débat dans une des villes industrielles les plus riches d'Europe, à travers un entretient publié sur LibéLille (du 11 Juillet 2008) : " Nous avons une soirée sur l'homosexualité, alors que si deux hommes se tenaient par la main dans les rues de Grande-Synthe, je ne suis pas sûre qu'ils feraient cent mètres." En effet, les agressions physiques et verbales lesbophobes dont ont été victimes deux lesbiennes à Maubèges ont été évoqué au cours du débat. De même que l'assassinat du 20 Juillet 2008 à Cambrai, d'un homme soupçonné d'être un homosexuel.

Sandrine Verstavel au cours de son intervention au Palais du Littoral, aura évoqué l'exemple de l'Allemagne, l'Islande et la Norvège où la double parentalité est accepté, avant de noter qu'il semble plus facile de vivre son homosexualité dans les grandes villes, où il existe des associations et des lieux de groupement pour homosexuels, que de vivre son homosexualité dans les petites villes où de telles structures n'existent pas forcément. Les auditeurs présents ont également été informé que l'Espagne est plutôt en avance par rapport à la France, quand à une prise en compte plus tolérante visible de l'homosexualité.

Le nouveau fichier Edvige du gouvernement a été également abordé par la directrice de l'Egide. Le fichier Edvige est en fait un fichier policier, qui permet de ficher l’homosexualité, l’état de santé, et donc la séropositivité, l’origine, tout comme l’engagement associatif, syndicaliste, et ce à partir de 13 ans. L'évocation de ce fichier a permis à Sandrine Verstavel, de souligner qu'une circulaire réalisée au niveau européen contre l'homophobie est ignorée par un tel fichier, alors que les directives européennes oeuvrent contre la stigmatisation des homosexuels.

Au cours de l'intervention, le outing a été également discuté. Sandrine Verstavel a fait noter qu'au niveau du collège, un enfant qui a été outé est victimes de 27 insutles/jours. Elle a également fait part du rapport annuel de S.O.S Homophobie du 17 Mai, qui enregistre sur 1263 témoignages d'homosexuels et de lesbiennes : 10°/ ont été agressés physiquement. La plupart des agresseurs sont en général des jeunes. 60°/ des lesbiennes ont été victimes de lesbophobie. Ces chiffres expliquent entre autre que 32°/ des homosexuels de moins de 20 ans ont déjà fait une tentative de suicide, pour 33°/ des homosexuels âgés de 20 à 40ans. On pourrait croire que la cellule familiale est un lieu de refuge les adolescents qui découvrent leur homosexualité, mais la directrice de l'Egide fait remarquer qu'il est au contraire souvent le premier lieu d'homophie.

Je rappelle que l'homosexualité n'est pas que blanche, elle peut aussi être noire. Bien que les homosexuels noirs ne sont pas forcément les premiers auxquels on pense quand on parle d'homosexualité. L'homosexualité noire ne doit pas être ignorée par les lecteurs de l'article. (Beaucoup auront compris que ce n'est pas la couleur de peau qui prédomine sur l'emploi du terme Noir ou Blanc, mais que je parle de la vision sociale et psychologique que porte ces catégorisation contruites).

Je vous suggère un lien pour lire le decret de Juin 2008 sur "Edvige":
Décret n° 2008-632 du 27 juin 2008 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « EDVIGE » : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019103207&dateTexte=&fastPos=1&fastReqId=1605157743&oldAction=rechTexte

lundi 21 avril 2008

Malcom X : Gay, Bisexual Leader or Black Heterosexual Leader ?

L'article de Perry Bruce Malcolm : The Life Of A Man Who Changed Black America publié en 1991 est à l'origine de la rumeur sur l'homosexualité de Malcolm X ( ou sa présumé bisexualité). En effet, après avoir mené des interview auprès des amis proches de Malcom X, celui-ci est arrivé à la conclusion selon laquelle Malcolm X ne serait pas aussi hétérosexuel que l'aurait laissé croire ses collègues de la Nation d'Islam. Perry dévoile les aventures homosexuelles de Malcolm X où Bob Bebee raconte comment le leader a obligé un jeune garçon à le masturber et à lui faire une fellation. De sa période de vie à Michigan, ses colocataires affirment qu'il passait sa soirée avec un travesti gay nommé Willie Mae. D'autres connaissances affirment également qu'il se serait vanté en leur disant qu'il "pourvenait aux besoins" de personnes queers contre de l'argent. Les nouvelles ne s'arrêtent pas là : il aurait également été payé pour donner un orgasme à Lennon par l'usage d'un massage au talc. Il serait un "passif " de plus, qui se serait fait masturbé et aurait aussi reçu des fellations en dehors de ses pratiques de prostitution.
Voici, tous les Blacks et leader Blacks ne sont pas "hétérosexuels". C'est dit ! Mais comment ? En effet, les affirmation de Perry Bruce ne sont pas sans ambiguité, puisqu'elles paraissent être basé sur des interview qualifiées de "pas sérieuses". En tout cas, elles ont le mérite de poser la question à savoir comment qualifie t-on une personne de "gay", et particulièrement un Noir de gay ( lesbiennes, bisexuels...)? Est-ce les désirs homosexuels accomplis ou non accomplis, a une courte période de vie ou une période plus ou moins longue ? Comment juge t-on de la longueur de temps de "pratiques" homosexuels et de désirs homosexuels ? Pour ma part, qu'il soit gay, bisexuel ou hétérosexuel ne pose pas de problèmes, si ce n'est de pointer combien l'homosexualité Noire peut contribuer à saper l'idée selon laquelle tous les leaders Noirs ou Blacks sont ou doivent être hétérosexuels. Les questions d'homosexualité sont aussi importantes dans la déconstruction du racisme que dans la lutte contre l'homophobie qui peut partir d'une lutte avantageuse de l'hétérosexualisation des Noirs.

jeudi 10 avril 2008

Investir l’homosexualité Noire - Une perspective des études postcoloniales et analyses Queer Françaises ?

Texte introductif: Les théories Queers ont démontré que la sexualité est un site qui permet de dévoiler des relations de pouvoir insoupçonnées qui structurent aussi bien la vie des hétérosexuel(le)s que celle des homosexuel(le)s. Elles ont engagées un rejet des normes statiques mais ont instauré des discours où l'homosexualité Noire est parfois laissée de biais, sinon est à peine effleurée. Ce qui permet à Cathy Cohen d’affirmer que les discours tournent le plus souvent en un conflit ou une opposition entre l'hétérosexualité et l'homosexualité. Pourtant une analyse conjointe des deux éléments, qui tienne compte aussi de la Race peut s’avérer pertinente.

Les discours actuels sur la colonisation et son impact sur les mentalités en France, se sont penchés sur l’analyse des relations de pouvoir et des notions de privilèges qui se jouent autour du racisme institutionnel entre Blanc et Noir. Ils sont d’un apport utile dans la lutte pour déconstruire le stéréotype de la maternité Noire comme « primitive » et allant de soi, avec des travaux qui ont abordés à la fois les notions de race, de classe et de sexualité. De même, les études sur le stéréotype du Noir au rythme dans la peau, ou du Noir sportif participent d’une élévation des consciences à travers l’investigation de l’histoire coloniale. En effet, les études postcoloniales montrent le lien entre les préjugés raciaux actuels non questionnés et la propagande coloniale du XIXème et XXème siècle. Néanmoins, saper le stéréotype raciale devrait aussi passer par une déconstruction moins figée de l’hétérosexualité sinon moins cantonnée à cette dernière.

L’hétérosexualité habituellement considérée comme « norme » garante de l’authenticité Noire, nécessite d’être minée dans une volonté de lutter contre le racisme, tout comme la Race est déconstruite. Notamment, les travaux actuels menés sur la masculinité Noire, agencées avec des études sur l’homosexualité Noire, participeront de façon effective à déconstruire encore mieux la racialité et l’hétérosexualité Noire à la fois. Car, comme le faite noter Cathy Cohen dans «Punks, Bulldaggers, and Welfare Queens : The Radical Potential of Queer Politics ? » , certains activismes Queers ont participé à construire un discours Queer sur les privilèges hétérosexuels comme inhérents à tous ceux qui sont identifiés publiquement comme hétérosexuels. En vérité, les stéréotypes sur la masculinité basés autour du « sexe surdimensionné des Noirs » ainsi que ceux sur la stéatopygie comme témoin d’une activité sexuelle abondante des femmes Noires, sont basés sur une idée de l’hétérosexualité coercitive pour l’hétérosexuel Noir et exacerbée pour l’homosexuel Noir.

Assurément, l’homosexualité Noir et l’homosexualité Blanche ne sont pas identiques. En outre, une des expressions de leur différence permet de souligner pourquoi l’hétéronormativité Noire et l’homonormativité Blanche sont intersectionnels dans la consolidation du racisme. Observons pour ce faire l’homophobie qui s’exprime à la suite d’un « coming-out ». Faire son coming-out pour un homosexuel Blanc, il est connu, c’est prendre le risque de l’homophobie. Mais quel type d’homophobie ? Nous estimons que pour l’homosexuel Blanc, l’homophobie Blanche entend que sa sexualité est soit « hors-norme », soit « contre-nature » mais par rapport à la « normalité » Blanche ou Occidentale. Or, si l’on considère également le coming-out Noir et que l’on mène une comparaison, on comprend que l’argument « contre-nature » ne revêt pas les mêmes formes pour les deux. En effet, les apports des discours Queers Blancs et féministes sur la déconstruction du genre et de l’hétéronormativité en général, ont rendu plus « accommodable » le coming-out Blanc qu’il ne l’était auparavant. Cependant, pour un Noir homosexuel qui fait son « coming-out », du fait que son acte convoque d’autres éléments face à l’ « authenticité » Noire, il risque d’enregistrer une forme différente d’homophobie. En effet, du fait des préjugés sur la masculinité et la maternité Noire encore prégnants de nos jours, son coming-out devient souvent un coming-off. Autrement dit, au départ racialement exclu de l’hétérosexualité sociétale, parce que « hors-norme » sous les traits du « primitivisme hétérosexuel » Noire, il devient « doublement » exclu si considéré comme a-normal par rapport à l’« authenticité » Noire. L’homophobie qu’il enregistre est non seulement envers sa sexualité, mais également envers sa « racialité » supposé. C’est une homophobie-racisme, qui suggère que l’analyse de l’hétérosexualité Noire, dans les discours postcoloniaux, ne se résume pas seulement à une analyse des relations de race, de classe et d’(hétéro)sexualité. Mais une analyse conjointe de l’hétérosexualité et de l’homosexualité Noires en même temps.

En effet, Patrick Johnson en convoquant le terme « Quare » à la place de « Queer » dans son texte intitulé « « Quare » Sudies or (Almost) Everything I Know about Queer Studies I Learned from My Grand-mother » exprime pourquoi le terme « Queer » ne s’applique pas nécessairement aux Noirs. Pour lui, « Quare » permet de signifier un volet à la fois racial et sexuel de l’Identité Noire qui n’est pas forcément homogénéisante. Préféré au mot « Queer » pour ce qu’il convoque d’homosexuel et de racial à la fois, il permet notamment de critiquer les notions stables de l’Identité Noire, mais également le savoir racialisé. En effet, il lui permet de rejeter la tendance homogénéisante du mot « Queer » qu’il considère matériellement et historiquement situé pour les Blancs. Ceci pour dire que l’étude de l’homosexualité peut être d’un apport inestimable à l’analyse de la racialité et à la déconstruction du savoir Occidental en ce qui concerne l’Identité Noire. Elle permettra d’aborder quelques zones d’ombre pas forcément étudiées jusque-là, qui pourtant recèle des ressources quand à la subversion des regards et le changement des mentalités.


Bibliographie : Johnson, E. Patrick. « Quare » Sudies or (Almost) Everything I Know about Queer Studies I Learned from My Grand-mother » Dans Henderson, Mae G et Partrick E. Johnson. 2005. Black Queer Studies. A Critical Anthologie. Page 124-157

Cohen, J. Cathy. "Punks, Bulldaggers, and Welfare Queens : The Radical Potential of Queer Politics ?" Dans Henderson, Mae et Patrick Johnson. 2005. {Black Queer Studies. A Critical Anthologie.} Duke University Press : Durham and London. Page 21- 51.

Vaginal Davis au Palais De Tokyo

Le Palais de Tokyo l'a fait, Marie-Hélène Bourcier l'a invitée - invitation prévue avant le passage de Richard Dyer au Palais de Tokyo : Vaginal Davis, artiste, écrivaine, éditrice, performeuse, drag queen Black a tenu une conférence au Palais de Tokyo ce mercredi 09 Avril 2008.

VAGINAL DAVIS. Vaginal Davis. Who is she : a Drag Queen. Is it all about her ? No, certainly no. I won't go pretentious about me telling who she is. Because i can't and because it's ridiculous to suppose it's possible. So don't ask the question. It's not possible to define Vaginal Davis. And it's all fine that way. But i could say something, i would like to say that she is Angela Davis into Vaginal Davis as she says it in her performative talk. And Vaginal Davis at Palais de Tokyo this wednesterday, 09 was a lady ! A real gorgeous lady ! Yes, she reminded us what a lady is ! what it is to be a lady a real Black gorgeous lady in her highest proud and identity managing with stereotypes. Oh yes dear, she is aware about prejudices : just watching how she wields her lecture, where racists and anti-racists may have missed some understanding if they took it literally.
White anti-racists or supposed so, White racists alike too, go there and see the one Woman show she offers when she is here. But Black Niggers, "Real" Black Men, go there too and attend the lectures she gives when she is around. Both of you, Go See it and mainly do better : Understand it ! Willingly and daredevils Whites as Black fellows, go challenge your man pride, your beliefs and your womanhood too. Girls, and women go and challenge yourself too. From those Black "dogs" with rap artist styles to those Black "mammies" with "big" booties, it's all about booty calls to unmask about gender, gendering, masculinities and feminities. Talking about homosexuality and heterosexuality, we also come learning how "Tom Cruse loves women" and loves Men too( ?) - You would like to know, don't you ?- Melting and crossing the borders to interrogate our mindsets and sexuality, that's the achievement of the lecture.
VAGINAL DAVIS MADE IT : " F-ck like The f-cking Blacks : Performative talk" like announced about the lecture at Palais de Tokyo of this wednesterday 2008 by Marie-Hélène Bourcier on Fuck My Brain. She taught with her sweet voice how to break prejudices lightening the outlines of implicite sexualized talks, all surrounded with the vibes of performance, i mean performative presence and performative talk. Thank you for that Vaginal Davis. You did it like no Woman else, you did it like no Man else, 'cause You simply did it like nobody else. Congratulations !

lundi 24 mars 2008

Gay Black Men Talk

Gay Black Men Talk
Vidéo envoyée par PlanetQTV

A group of gay men gather together to talk about how it is to be black and gay in America and the challenges that they face being a minority within a minority.
Il faut noter que dans certains pays d'Afrique on est loin du lobbying ou de la puissnce politique que porte les agency autour de l'homosexualité en Europe ou aux Etats-Unis. Les homosexuels sont invisible voire même invisibilisés dans certaines communautés.
Le choix des termes pour en parler est d'ailleurs très démonstratif : les jeunes utilisent le terme "pédé", et non gay ou homosexuel (plus rarement) que certains ne connaissent pas pour la plupart, même s'ils parlent très bien le français. Le terme lesbienne devant un tel constat peut paraître bien loin de l'univers des conversations sur la sexualité, et c'est le cas au Burkina Faso par exemple.
L'homosexualité reste un sujet tabou : on en parle pas, on s'arrange pour le minimiser quand il est trop perceptible sinon on l'invisibilise quand on peut dans les familles. La diversité sexuelle n'est pas discutée, sinon l'on ne l'accuse pas d'être une "perversion des Blancs" en Afrique.
C'est pourquoi aborder l'homosexualité Noire dans la communauté Noire ou "Blanche" ne peut s'appréhender sous la forme de l'analogie avec les conditions en Europe, en Amérique ou en Afrique.